sábado, 9 de octubre de 2010

Dalí, Airbus et le Mexique

« J'aime pas le Mexique, je n'aime pas les choses qui sont plus surréalistes que moi » cette phrase a été dite par Salvador Dalí il y a 30 ans, je suis mexicain, j'ai vécu immergé dans ce surréalisme pendant 17 ans et je crois que Dalí avait complètement raison, nous sommes plus surréalistes que lui. Au Mexique on n'a qu'une semaine de congés par an, on travaille des journées de huit heures du lundi au samedi pourtant nous avons une indice de productivité par employé bien plus inferieure que celle de la France où il y a au moins 5 semaines de congés par an et on ne travaille que 40 heures par semaine, j'avais réfléchi à ce « paradoxe » dès que je suis arrivé en France et j'ai trouvé la solution pendant mon stage.
« Ils font comme s'ils me payaient je fais comme si je travaillais» est une phrase que l'on entend très couramment au Mexique où les salaires sont bien plus inferieurs (SMIC  150 EUR) qu'en France, cette phrase explique en partie le paradoxe ; si on ne paie pas suffisamment d'argent aux employés, ils ne seront pas motivés pour travailler et alors ils ne travailleront pas, en plus, bien que les horaires soient très longs en réalité les employés ne travaillent qu'un nombre réduit d'heures car ils sont fatigués des journées précédentes, finalement on peut ajouter tous les problèmes qui sont dus à la frustration des employés pour ne pas avoir suffisamment d'argent et pour ne pas être avec leur famille suffisamment de temps.
Dans tous les cas de figure on trouve une émulation surréaliste soit de la partie de l'employeur soit de la partie de l'employé qui fait qu'à la fin, on travaille vraiment dans le meilleur des cas la même quantité de temps que si nos horaires de travail étaient du lundi au vendredi et que si on avait 5 semaines de congés mais avec une différence très importante, on finit frustrés.
Malheureusement, toute cette situation crée un cercle vicieux ; le travail infructueux des employés ne génère pas suffisamment d'argent pour l'employeur et alors l'employeur ne peut pas ni augmenter les salaires ni employer autres personnes pour alléger la charge de travail des employés. La frustration continue et on recommence.
Comment résoudre ce problème ? , en théorie c'est facile, il faut seulement utiliser la logique. Pour que quelque chose soit meilleur il faut que chacune de ses parties soient un peu meilleure qu'avant, alors, en extrapolant notre phrase à une société il faudrait juste que chacun des intégrants de la société fasse un peu plus de ce qu'il fait d'habitude ou de ce qu'on lui demande, malheureusement ce n'est pas toujours facile.
Il existe un principe physique fondamental qui s'appelle « Le principe de moindre action » et il nous dit que de tous les chemins qu'une particule peut suivre pour aller d'un point vers un autre elle suit celui où la quantité « action » est minimale. Bien que la quantité physique « action » ne soit pas exactement ce que nous comprenons comme « action » on peut faire une analogie et dire qu'il existe deux types de personnes celles qui suivent le principe et celles qui ne le suivent pas. On pose une nouvelle quantité « δS » qu'on définit comme l'action qu'une personne fait moins la moindre action qu'elle aurait pu faire pour réaliser une tache définie. Finalement on pose S comme la somme de chacune des δS dans une société. Alors on a :

La fonction « S » représente alors la somme des actions de plus faites par initiative propre des personnes á Airbus j'ai pu étudier les variations de S et j'en conclu que : Plus les personnes sont heureuses et satisfaites de leurs vies, plus S est grande, alors le pays se développe et on recommence. C'est que je pense être le cercle vertueux des pays développés.

Pourtant ça n'a pas toujours été le cas, le cercle a commencé quelque part, c'est-à-dire il y a eu un temps où les gens des pays qu'aujourd'hui on considère développés on décide de travailler et de construire un futur différent pour eux et pour sa descendance, ils ont trouvé la motivation dans un futur prospère, ils ont décidé d'agir et de ne pas simuler. Tant que cette décision n'est pas prise par les sociétés des pays qui ne sont pas développés, comme mon pays, ils ne se développeront pas.